vendredi, mars 04, 2005

Déroutant ....

Oui c’est déroutant cette comparaison que l’on fait entre une peine de cœur et une blessure réelle.
Pourtant elle est flagrante.
Ca titille.
Ca tire.
Ca gratte.
Ca fait atrocement mal.
Au début on est a vif.
Le sang ou les larmes n’arrêtent pas de s’échapper de nos corps meurtris, traumatisés.
On attend avec impatience que ça cicatrise.
Et si c’est mal cicatrisé …..
Ca ne se referme pas, ça suinte, le pus s’accumule.
Des fois ça en devient purulent.
On a l’impression que quelque chose est resté à l’intérieur.
Ce n’est jamais vraiment refermé.
On l’oublie mais des fois un rien nous la rappelle.
Au moment ou l’on ne s’y attend pas.
Quand ça se re-ouvre, on ressent un déchirement.
Juste une histoire de convalescence.
De rééducation.
Un handicap que l’on gardera longtemps, si ce n’est a vie.
Une hypothétique guérison ??
Il est des plaies, des blessures qui, dit on, ne se referment jamais.
Celles du cœur sont de celles là.
Les miennes ne sont jamais oubliées.
Juste cachées.
Juste camouflées.
Juste prêtes à se rappeler a moi.
Si j’enlève l’armure qui maintient tout en place je vais me retrouver les tripes à l’air.
Mais j’en ai tellement marre de me blinder.
Je pense que je vais crever l’abcès une fois pour toutes.
Que je vais courir le risque de toutes les rouvrir.
Mais je veux arriver sain pour la prochaine ……
Ou pas …..
A+, Fred.