mercredi, février 23, 2005

La vie ....

La vie ne vaux d’être vécue que par les gens que l’on rencontre.
Que par les gens qui nous entourent.
Je croise sans cesse des soleils, des étoiles, des comètes, des étoiles filantes.
Mais moi je ne suis sans doute qu’un vieux météore fripé, terne, sans éclat.
Rien qui puisse attirer ne serait-ce qu’une poussière d’étoile.
Et je vois cette lumière, cette aura, cette clarté tout autour de moi.
Et je n’y ai pas droit.
Je reste dans l’ombre, au fond d’un infini trou noir.
Tel un papillon attiré par la flamme, j’essaye désespérément de me raccrocher à une galaxie, quelque chose qui me sortira de mon néant.
J’attends le big bang, mais pour l’instant il n’y a rien.
Rien que le vide, le silence.
Qui m’entoure et m’obscurci les sens.
La vie est comme un chemin que l’on parcoure.
On ne peut qu’avancer et aller au bout.
Moi j’aimerais pouvoir m’arrêter.
Et ne plus regarder devant, ni derrière ni sur les coté.
Juste a coté de moi.
Et y voir quelque chose.
Quelque chose de beau, de fort, de lumineux.
Envie d’arrêter de courir, de ramper, de me retourner.
Envie de rester debout dans la clarté.
Envie de pouvoir me reposer, de toucher le bonheur.
Et arrêter de seulement l’effleurer.
Envie de me réveiller à coté de quelqu’un.
Envie de m’endormir dans les bras de quelqu’un.
Envie de ce réconfort, de cette chaleur, que sa peau me procure.
Besoin.
Tout simplement, besoin.
Je suis fatigué, tellement fatigué.
De penser, de souffrir et de pleurer.
Arrêter le temps, arrêter de voir les êtres aimés s’éloigner.
Arrêter de continuer à aller de l’avant.
Arrêter de me relever à chaque fois.
Arrêter de m’armer à nouveau pour aller livrer une autre bataille, qui sera comme les autres une cuisante défaite.
Pourquoi faut-il toujours avancer sur ce putain de chemin ?
Et si encore je le voyais distinctement.
Mais non, je ne vois rien.
Même pas un sentier, une piste ou un début de tracé.
Juste une grande entendue vide, désertique, à explorer.
Sans pouvoir dire ce que demain m’apportera.
Sans savoir ou me portent mes pas.
Sans jamais entrevoir la finalité.
Je pensais avoir trouvé mon oasis, mais malheureusement je me suis encore ramassé.
Et la, je me retrouve perdu.
Complètement perdu, immergé au milieu d’un océan de peurs, de doutes et d’anxiété.
Alors je lutte pour ne pas me noyer.
Pour ne pas sombrer.
Mais combien de temps me faudrat-il pour arrêter de m’enfoncer ?
Au fur et à mesure de ma vie, je deviens de plus en plus lourd de souvenirs.
Tous ces souvenirs qui alourdissent mes pensées, qui des fois me soutiennent et me transportent et d’autres fois me poussent vers le fond.
Comment continuer à surnager alors que plus le temps passe et moins je reste à la surface ?
Qui viendra me tendre une main secourable ?
La prendrais-je, seulement ?
Ce qui est sur, c’est que moi je continuerais à tendre la main.
Dans l’espoir que la prochaine fois, on ne me la lâchera pas.
A+, Fred.