mercredi, janvier 12, 2005

Première couche !

Je ne pensais pas que ça me toucherait tant !
Je ne pensais surtout pas que ça arriverait aussi vite, surtout pas maintenant.
Mais il semblerait qu’elle se soit trouvée quelqu’un d’autre.
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais même pas à quoi ça rime, mais ça me détruit complètement.
Ca faisait sans doute trop longtemps que je n’avais pas pleuré.
Il faudrait quand même que j’arrive un peu à me blinder sentimentalement.
Que j’arrête d’être si fragile.
Je pensais quoi ?
Qu’elle resterait éternellement célibataire, une fille comme elle, si séduisante ….
Vraiment ce que je peut être con, utopiste et aveugle.
Je comprends mieux maintenant son soudain délaissement depuis quelques jours, voire quelques semaines.
Et évidemment il a fallu que je lui pose la question.
Celle qui tue, qui remue les tripes : tu as quelqu’un d’autre ?
Mais c’est moi qui ai deviné, qui ai du demander, elle ne me l’a pas dit, malgré nos promesses.
Ca me rappelle trop autre chose !
C’est la même chose !
Ne rien dire, sans doute dans un but louable : ne pas me faire de mal.
Mais merde, c’est ça qui me fait mal à moi !!
Et non on n’était pas ensemble, plus, mais et alors ? On partageait tant de choses.
Comme si je ne pouvais pas comprendre……
Comme si je ne comptais pas pour elle.
Comme si je n’existais pas !
Et là, je suis en larmes, comme un imbécile.
Complètement paumé, a mes triturer le cerveaux sous toutes les questions qui m’assaillent.
Tout ça simplement parce que je me sens trahi et rejeté.
Les choses dont j’ai le plus peur au monde.
Pourquoi est ce que ça vient toujours des gens qu’on aime ?
Pourquoi est ce que ce sont les mêmes personnes qui nous font tant bien qui nous font tant de mal ?
Il suffisait d’en parler, d’un sourire, et ça serait passé, ça m’aurait touché aussi (ne soyons hypocrite) mais pas pour les mêmes raisons.
Alors non je n’irais pas manger avec elle demain midi, je n’en ai pas la force, ni le courage.
Je ne veux pas me mettre à pleurer au milieu d’un restaurant bourré de monde.
Tout ce que je souhaite, c’est qu’elle me rappelle, me redise : viens !
Qu’on se retrouve, que la tendresse revienne, que la gêne disparaisse.
J’en ai besoin, de cet affectif qui me manque tant.
D’elle, tout simplement.
Simplement parce que c’est mon amie et qu’elle me manque.
Mais là, ce soir, je me sens vulnérable à un point…
Comme isolé sur une falaise inaccessible.
Et j’ai peur.
A+, Fred.