samedi, janvier 08, 2005

Le temps va au temps

Le temps passe.
Tout s’efface.
Les sentiments s’en vont.
L’amour s’évanouit.
La tendresse disparaît.
Le respect s’effrite.
Après la passion débordante il y eu la tendresse, la douceur, le petit cocon douillet de jolis sentiments, de jolies promesses.
Maintenant, plus rien, l’abandon.
Petit a petit tout a disparut.
Il ne reste rien.
Même pas un coup de téléphone pour dire qu’on ne viendra pas, qu’on est désolé.
Rien.
Et moi, petit à petit, je me meurs de plus en plus.
Tel un poisson hors de l’eau je me convulse en cherchant désespérément une bouffée d’air, d’attention.
Tu te détruis petit à petit, tu me détruis aussi.
Je pense que notre prochaine rencontre va te surprendre.
Il y aura explication, et puis froideur, puisque c’est ce que tu veux.
Je pense que tu vas le regretter le Fred si attentionné, si présent, si réconfortant, que tu connaissais.
Mais à force, je me lasse de ton désintérêt, je ne supporte plus ton indifférence.
Le pire est que tu n’en à même pas conscience, persuadée que tu es, que je serait toujours là.
Tu me perds ; et moi, une fois qu’on m’a perdu, c’est pour toujours.
Il te reste une chance, une seule, je ne t’en accorderai pas d’autre.
Saisi la !
A+, Fred.